Qui est la candidate PS au Conseil fédéral Elisabeth Baume-Schneider ? – .

Qui est la candidate PS au Conseil fédéral Elisabeth Baume-Schneider ? – .
Qui est la candidate PS au Conseil fédéral Elisabeth Baume-Schneider ? – .

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Des moutons à nez noir paissent dans le pâturage à côté de la maison du candidat du PS au Conseil fédéral.

Adrien Schnarrenberger et Léa Hartmann

Elisabeth Baume-Schneider (58) ? Lorsque Simonetta Sommaruga (62 ans) a annoncé sa démission début novembre, personne n’avait le nom de la Jurassique à l’écran. Même elle-même ne se considérait pas comme un successeur possible, dit-elle.

Aujourd’hui, moins d’un mois plus tard, le conseiller aux Etats, largement inconnu en Suisse alémanique, figure sur la liste PS du Conseil fédéral. EBS, comme on l’appelle aussi, a commencé la course au Bundesrat un peu derrière ses deux adversaires. Mais elle s’est vite rattrapée. Lors des audiences publiques du SP, elle a laissé une impression durable avec sa fraîcheur et sa décontraction.

Elle est elle-même, et c’est peut-être ce qui la rend spéciale. Un exemple? Lorsque Baume-Schneider a quitté le studio après être apparue au JT de la télévision romande, son téléphone a sonné : c’était un Valaisan. Il a trouvé sa performance convaincante et a voulu la féliciter, alors il a cherché son numéro sur Internet. La Jura a décroché le téléphone et a parlé à l’homme pendant plus de 20 minutes, au grand dam de son équipe de communication, qui a dû repousser les journalistes qui attendaient.

Une remontée mécanique, un pub, de l’essence bon marché

Baume-Schneider se présente comme un candidat pour les régions périphériques. Elle s’engage pour la Suisse toute entière, même là où « il n’y a pas un bus toutes les dix minutes ». Elle estime que le gouvernement fédéral doit accorder plus d’attention aux régions rurales, par exemple lorsqu’il s’agit de rénover des bâtiments ou d’installer des panneaux solaires.

Pourquoi c’est si important pour elle devient clair au plus tard lorsque vous arrivez dans son lieu de résidence, un village de 1500 habitants pris en sandwich entre le canton de Berne et la France. Un téléski désaffecté, un pub et l’essence la moins chère du pays : bienvenue aux Breuleux.

Elle a adopté le chat de Pierre-Yves Maillard

Baume-Schneider vit avec son mari Pierre-André dans une grande maison en lisière de forêt au-dessus du village. Les deux fils adultes ont tous deux déménagé – à la place, des moutons à nez noir paissent dans le pré à côté de la maison depuis deux ans. Dans le salon, un chat lui caresse les pattes – il a appartenu à Pierre-Yves Maillard (54 ans), conseiller national vaudois, dit-elle.

Depuis le salon, vous pouvez voir les éoliennes du Mont Crosin, le plus grand parc éolien de ce type en Suisse près de Tramelan BE. Le léger bruit des rotors n’est pas un problème pour l’adversaire du nucléaire de la première heure. Surtout, les poteaux rappellent les frontières cantonales : Moins de deux kilomètres, et le candidat au Conseil fédéral aurait été Bernois !

Romande à proximité de la Suisse alémanique

Pourtant, Elisabeth Baume-Schneider est originaire du Jura, un canton qu’elle affectionne et où elle a été au gouvernement de 2003 à 2015. En tant que porte-parole minoritaire respectée de l’exécutif, elle a tout de suite compris que l’avenir économique du Jura résidait dans un échange plus étroit avec Suisse alémanique. Elle a notamment créé la première Matura bilingue du pays et a été présidente de la Conférence intergouvernementale de la Suisse du Nord-Ouest.

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Le politologue Claude Longchamp : “Baume-Schneider est plus ouvert qu’Eva Herzog”(02:20)

La SPler elle-même n’a pas d’abord appris l’allemand à l’école, mais a grandi bilingue grâce à son père germano-suisse. Alors que le haut allemand est assez maladroit, elle parle couramment le suisse allemand, mais avec un accent français.

Voix de ceux qui sont autrement à peine entendus

Son père était autrefois conseiller libéral dans le Jura. Elle-même a été active dans la Ligue marxiste révolutionnaire avant de rejoindre le PS. Interrogée à ce sujet, elle déclare : « J’ai toujours essayé d’être proche de la réalité des familles, des enfants et des jeunes. Je ne pense pas que ce soit suffisant pour me qualifier d’extrême gauche.

Baume-Schneider préside désormais l’influente commission environnementale du Conseil des États. Elle est considérée comme une créatrice qui ne se met pas en avant. Plus récemment, elle aurait contribué, entre autres, à rendre l’offensive solaire poussée par le Parlement capable d’obtenir une majorité. Un dossier important pour l’homme politique de gauche est aussi la politique sociale et d’asile. L’ancienne assistante sociale se considère comme la voix de ceux qui sont autrement rarement entendus. Par exemple, elle préconise d’étendre le statut S à d’autres groupes de personnes.

“Je profite vraiment de cette aventure”

Avant d’être élue au Conseil des Etats, Baume-Schneider a dirigé pendant quatre ans l’Ecole d’action sociale de Lausanne VD. Là, elle a obtenu un énorme respect pour le bien-être social. Elle est outrée qu’en Suisse la pauvreté soit encore considérée comme une responsabilité individuelle. “Ce réseau social doit être rendu plus positif, tout comme les autres assurances sociales.”

12 questions très privées

Êtes-vous une personne du matin ou une personne de nuit?
Elisabeth Baume-Schneider : Les deux, mais surtout une personne du matin.

Où trouvez-vous les meilleures idées ?
Dans la nature en écoutant de la musique ou à la gare en observant les gens.

Comment se remettre d’une journée stressante et énervante ?
Je me laisse bercer par la télé ou discuter d’autres choses avec ma famille.

Que vouliez-vous devenir enfant ?
J’ai toujours voulu être vétérinaire. Mais je n’ai aucun regret.

Comment avez-vous gagné votre premier argent ?
En vendant des jonquilles.

Quel est ton super pouvoir ?
« Bärdutsch » !

Quelles tâches faites-vous dans votre foyer ?
Le fer.

En quoi es-tu meilleure que ton mari ?
Le fer! Sans blague. Faire des galettes et de la focaccia.

À quoi échouez-vous toujours ?
Pour garder mon lieu de travail agréable pour les autres.

Quel est votre plat préféré?
J’aime beaucoup la fondue. Ou de la soupe au potiron.

Quel est ton vice secret ?
Quand je suis stressé, je joue au jeu 2048 sur mon téléphone.

Où, à part la Suisse, aimeriez-vous vivre ?
À Montepulciano, Toscane. La région, le vin, j’aime tout là-bas. Le « Chez Antonella » est mon endroit préféré.

Êtes-vous une personne du matin ou une personne de nuit?
Elisabeth Baume-Schneider : Les deux, mais surtout une personne du matin.

Où trouvez-vous les meilleures idées ?
Dans la nature en écoutant de la musique ou à la gare en observant les gens.

Comment se remettre d’une journée stressante et énervante ?
Je me laisse bercer par la télé ou discuter d’autres choses avec ma famille.

Que vouliez-vous devenir enfant ?
J’ai toujours voulu être vétérinaire. Mais je n’ai aucun regret.

Comment avez-vous gagné votre premier argent ?
En vendant des jonquilles.

Quel est ton super pouvoir ?
« Bärdutsch » !

Quelles tâches faites-vous dans votre foyer ?
Le fer.

En quoi es-tu meilleure que ton mari ?
Le fer! Sans blague. Faire des galettes et de la focaccia.

À quoi échouez-vous toujours ?
Pour garder mon lieu de travail agréable pour les autres.

Quel est votre plat préféré?
J’aime beaucoup la fondue. Ou de la soupe au potiron.

Quel est ton vice secret ?
Quand je suis stressé, je joue au jeu 2048 sur mon téléphone.

Où, à part la Suisse, aimeriez-vous vivre ?
À Montepulciano, Toscane. La région, le vin, j’aime tout là-bas. Le « Chez Antonella » est mon endroit préféré.

Baume-Schneider déborde d’énergie. «Je profite vraiment de cette aventure», dit-elle en évoquant sa candidature au Conseil fédéral. Elle ne ressent aucune pression : après tout, en tant qu’outsider, elle n’a rien à perdre et tout à gagner.

Après tout, elle aussi est consciente que les chances qu’elle soit élue prochaine conseillère fédérale le 7 décembre sont minces. Surtout parce qu’elle est de Suisse romande et que la Suisse alémanique serait sous-représentée avec elle au Conseil fédéral. Elle a probablement été mise sur le ticket par beaucoup pour augmenter les chances d’Herzog.

Baume-Schneider ne s’en décourage pas. Elle compte bien convaincre tous les groupes de la qualité de son travail, unanimement reconnu par les sociaux-démocrates. “Je suis comme tout le Jura : modeste, mais quand je me lance, je suis une crevette.”

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Eva Herzog à propos de l’adversaire : “Je ne veux pas dire ce que je fais mieux qu’Elisabeth”(02:35)

Le successeur de Sommaruga recherché

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