La Saint-Joseph d’hier et d’aujourd’hui – .

région – Le 19 mars, c’est la Saint-Joseph. C’était un gros problème. Et pas seulement parce que le nom et ses dérivés féminins étaient très populaires dans les régions catholiques et que beaucoup ont alors pu célébrer leur fête. Bien sûr, c’est révolu depuis longtemps. Aujourd’hui les garçons s’appellent Noah ou Matteo. En 2021, Josef n’était classé que 144e parmi les prénoms masculins les plus populaires.

Le jour de Joseph comme jour férié
La Saint-Joseph a longtemps été un jour férié, dans le Bade-Wurtemberg et en Bavière même après la Seconde Guerre mondiale. En Bavière, il n’a été aboli qu’en 1969. Dans certains cantons catholiques de Suisse et du Liechtenstein, Josefi est encore un jour férié aujourd’hui. Dans le Vorarlberg et dans d’autres États fédéraux autrichiens, il n’y a au moins aucune école et les installations de l’État central restent fermées. Mais même si la Saint-Joseph a été abolie comme jour férié, le repos du travail a souvent été observé longtemps dans le pays ce jour-là.

Il convient également que dans de nombreux endroits de Bavière, la saison de la bière forte commence traditionnellement le jour de la Saint-Joseph. De nombreuses règles météorologiques rurales font également référence à la journée de la mi-mars, telles que “S’il fait clair le jour de la Saint-Joseph, cela nous évite beaucoup de difficultés et de problèmes”.

Date clé importante de l’exercice
La journée de commémoration a une longue histoire. Le saint est commémoré le 19 mars depuis le Xe siècle. 1621 était le jour du pape Grégoire XV. alors officiellement inclus dans le calendrier général romain. Semblable à Martini (11 novembre) et à la Chandeleur (2 février), Josefi a été une date importante de l’exercice. A cette époque, les travailleurs saisonniers étaient embauchés à la campagne. En Haute-Souabe, par exemple, cela concernait les enfants dits souabes, qui venaient principalement du Vorarlberg et du Tyrol pour travailler dans les fermes pendant l’été. Les marchés pour enfants de chapeaux, par exemple à Friedrichshafen ou Ravensburg, où les enfants étaient loués, avaient toujours lieu le ou vers le 19 mars.

Du Vorarlberg, en revanche, les célèbres constructeurs du Bregenzerwald se sont rendus sur leurs grands et petits chantiers de construction dans le sud de l’Allemagne ou en Suisse le jour de la Saint-Joseph à l’époque baroque. Jusqu’à Martini, par exemple, les Beer, Moosbrugger et Thumb ont continué à travailler sur les églises monastiques monumentales de Weingarten et Einsiedeln, par exemple, ou sur l’église de pèlerinage de Birnau.

Joseph – le premier père moderne
La signification du jour de commémoration reflète également la vision de saint Joseph, dont le nom signifie « Dieu ajouté » en hébreu. Selon un récent article de couverture de l’hebdomadaire ZEIT, il a connu une “carrière étrangement vacillante” dans sa perception. Dans le Nouveau Testament, Joseph ne joue qu’un rôle au tout début, mais important : après un rêve, il surmonte ses doutes, épouse Marie enceinte et devient le « père nourricier de Jésus ». Après un autre rêve, il s’enfuit en Égypte avec sa famille, qui échappe ainsi aux ravisseurs d’Hérode. Il est mentionné pour la dernière fois lorsqu’il trouve Jésus, âgé de douze ans, avec Marie dans le temple. Avec sa famille patchwork, Josef s’avère être le premier père moderne, juge ZEIT.

Joseph – le saint patron des artisans et des couples mariés
L’évangéliste Matthieu, qui écrit le plus sur Joseph, l’appelle un « tékton » dans son texte grec. Cela peut être traduit par un maître constructeur. Martin Luther en a fait un charpentier en allemand. Par conséquent, Joseph est considéré comme le saint patron des ouvriers et des artisans. Et en tant que menuisier, par exemple équipé d’un rabot ou d’une cornière, on le rencontre dans de nombreuses représentations picturales des temps modernes. D’autre part, sa chasteté est évoquée là où il tient un lys blanc dans sa main. Il est aussi le saint patron des vierges et des couples mariés. Il est aussi traditionnellement invoqué pour une bonne mort.

Joseph – le saint patron de l’église
Surtout depuis le XVe siècle, la vénération du saint n’a cessé d’augmenter. De nombreuses églises et chapelles lui ont été dédiées au cours des siècles. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des confréries de Joseph se sont formées en de nombreux endroits. Et le pape Pie IX. fait même du saint le saint patron de toute l’église en 1870. En réaction au mouvement ouvrier politique, le pape Pie XII. 1955 1er mai pour commémorer « Josef le Travailleur ». Enfin, le pape François a fait référence à tous les travailleurs qui sont particulièrement mis au défi pendant la pandémie lorsqu’il a déclaré 2021 l’Année de Joseph.

Joseph en tant que figure était et est évidemment toujours très pertinent, que ce soit en tant que saint patron des travailleurs ou en tant que prototype du père moderne. Mais le jour de Joseph ? Bien sûr, il y a quelques retardataires qui pleurent son ancienne gloire. À Aichach, en Souabe bavaroise, par exemple, le parti un peu bizarre du Royal Bavarian Joseph a son siège, dont la principale préoccupation est de faire revivre la fête.

Une nouvelle initiative pour la fête de Joseph
Le fait qu’une autre initiative pourrait être plus prometteuse est déjà suggéré par son logo accrocheur avec le skateur. La Fédération de la jeunesse catholique allemande (BDKJ) et le Groupe de travail fédéral pour le travail social des jeunes catholiques (BAG KJS) sont entre autres les sponsors de la journée d’action nationale décentralisée, qui aura lieu cette année encore sous le nom de Josefstag. Il s’agit de prêter attention au travail des institutions d’aide sociale des jeunes, en particulier l’aide professionnelle des jeunes, dans le parrainage catholique.

Oui, la Saint-Joseph n’est plus ce qu’elle était. Si quelqu’un veut encore le célébrer aujourd’hui, c’est bien sûr à vous de décider si vous voulez aller à la séance de dégustation de bière forte ou à un événement le jour de l’action. Ou s’il s’arrête à l’autel Josef sur le Gottesberg à Bad Wurzach ou à l’un des nombreux autres sites Josef.
Texte et images : Herbert Eichhorn

Le retable de l’autel latéral droit du Gottesberg à Bad Wurzach montre la mort de saint Joseph. Jésus montre le chemin vers le Père. Saint Joseph est aussi le saint patron des mourants.

Le Joseph baroque sur l’autel latéral de l’église paroissiale de Bad Wurzach.

Joseph comme saint patron du Salvator College dans la chapelle du château de Bad Wurzach.

Josef le charpentier dans un autel néo-gothique à Ingoldingen. Une idylle familiale : Marie avec Jésus à gauche, Joseph au travail à droite. Trois putti complètent la jolie scène.

Joseph avec le lys comme saint patron des vierges et des couples mariés au bout de la Herrenstrasse à Bad Wurzach.