“Le patron de l’OTAN, Jens Stoltenberg, sera-t-il bientôt remplacé par une femme ?” – .

“Le patron de l’OTAN, Jens Stoltenberg, sera-t-il bientôt remplacé par une femme ?” – .
“Le patron de l’OTAN, Jens Stoltenberg, sera-t-il bientôt remplacé par une femme ?” – .

Aujourd’hui, l’OTAN joue à nouveau un rôle important. Elle le doit à la raison de son existence : une guerre avec la Russie.

Lorsque l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) célébrera l’année prochaine son 75e anniversaire, personne ne doutera du sens de son existence. C’était complètement différent il n’y a pas si longtemps. Le précédent président américain, Donald Trump, a qualifié l’alliance d’« obsolète ». Selon son collègue français Emmanuel Macron, toute l’alliance était en « état de mort cérébrale ». La défense est au pain sec dans de nombreux pays d’Europe occidentale depuis les années 1990.

La semaine dernière, Joe Biden, le successeur de Trump âgé de 80 ans, a effectué un trajet en train inconfortable de 10 heures pour assurer le soutien continu de l’OTAN à l’Ukraine. En Pologne, il a ensuite pris le temps de discuter avec les soi-disant Bucarest Nine, les États membres de l’OTAN d’Europe centrale et orientale et de la Baltique. Pour ces pays, cette conversation était une forme de reconnaissance. Après des années d’avertissements vains du danger russe, ils sont désormais écoutés.

Il est regrettable que l’homme responsable de l’unité de l’OTAN parte bientôt.

Dans le même temps, le message était aussi subtil que le flanc oriental de l’OTAN ne peut se passer de son grand frère américain, pour qui la Chine est aujourd’hui plus importante que l’Europe. Ce flanc oriental sait aussi qu’il pèse moins, tant politiquement que militairement, que les grands États membres d’Europe occidentale. Comme l’a dit le ministre tchèque des Affaires étrangères Jakub Kulhanek, ils sont toujours l’épine dorsale de l’organisation. Le Premier ministre Kaja Kallas d’Estonie a soupiré qu’elle aimerait mettre à disposition des avions de chasse, mais qu’elle ne les a tout simplement pas.

Les ressources que l’alliance alloue actuellement devraient convaincre Moscou que le soutien occidental à l’Ukraine ne va pas bientôt faiblir. Il est donc regrettable que celui qui doit avant tout assurer l’unité de l’OTAN parte bientôt. Le mandat du secrétaire général norvégien Jens Stoltenberg a déjà été prolongé l’année dernière. Il vient d’annoncer qu’il prendra sa retraite en septembre. Si son successeur devait être une femme ou quelqu’un du flanc oriental, les noms de l’Estonien Kallas et de la Slovaque Zuzana Caputova seront mentionnés. Si le choix de quelqu’un de cette partie de l’Europe ne serait pas judicieux maintenant – l’OTAN doit aider, mais aussi rester en dehors du conflit – les chuchoteurs se retrouvent rapidement avec le Néerlandais Mark Rutte et le Britannique Ben Wallace. Comme il se passe dans un tel cas, le moulin à rumeurs fait des heures supplémentaires.

L’article est en néerlandais

Balises : OTAN patron Jens Stoltenberg réussi femme

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