Miami, 1er novembre (EFE).- Les astronautes de la NASA Jasmin Moghbeli et Loral O’Hara ont entamé ce mercredi une sortie dans l’espace pour effectuer des tâches de maintenance sur les systèmes de communication et les panneaux solaires de la Station spatiale internationale (ISS).
Comme prévu, les deux astronautes, membres de l’actuelle Expédition 70 dans le laboratoire orbital, sont sortis vêtus de combinaisons spatiales à 8h05 heure de l’Est des Etats-Unis (12h05 GMT) et ont commencé quelques tâches de travail qui leur prendront du temps. temps, sept heures.
Dans ce qui est la première sortie dans l’espace pour tous deux, Moghbeli, dont la combinaison comporte des rayures rouges pour une meilleure identification, et O’Hara vont aujourd’hui extraire une boîte appelée groupe de radiofréquences d’une antenne de communication de la station.
Ils remplaceront ensuite un joint rotatif dans un panneau solaire qui lui permet de tourner et de rester pointé vers le Soleil pendant que l’ISS tourne autour de la Terre.
La marche d’aujourd’hui intervient après que les cosmonautes russes Oleg Kononenko et Nikolai Chub ont effectué la semaine dernière une sortie dans l’espace de plus de sept heures pour vérifier une fuite dans le système de refroidissement du module Naúka du segment russe de la station spatiale.
Au cours de l’expédition à l’extérieur de l’ISS, les deux cosmonautes “ont déconnecté l’échangeur de chaleur supplémentaire des circuits thermiques externes du module Naúka et ont inspecté et photographié le site de la fuite du liquide de refroidissement”, afin que les spécialistes puissent en déterminer les causes, comme indiqué par l’agence spatiale russe Roscosmos.
La NASA prévoit d’effectuer une nouvelle sortie dans l’espace au mois de décembre, mais à une date encore à déterminer, à laquelle O’Hara participera à nouveau et le Danois Andreas Mogensen, de l’Agence spatiale européenne (ESA, en anglais) se joindra . ).
Selon l’agence spatiale américaine, le but de cette marche est “de prélever des échantillons pour les analyser et voir si des micro-organismes peuvent exister en dehors du complexe orbital”.
(c) Agence EFE