
Ce qui accélère les démarches présidentielles, c’est le resserrement de l’étau de la crise économique sur les Libanais, l’assouplissement du taux de change et la révélation de la complicité du gouvernement. En effet, les magnats du gouvernement étaient impliqués dans des transferts d’argent à l’étranger, qui étaient la principale raison de l’effondrement du secteur bancaire et de la perte de l’argent des déposants, en plus de l’interruption de la Banque du Liban de la réalité et de l’insistance du dirigeant pour qu’il traite avec l’effondrement lui-même, rejetant tout partenariat ou accord avec le Fonds monétaire international. La volonté du dirigeant s’est croisée avec le système facilitant la liquidation systématique des dépôts en retardant les lois de réforme que le fonds, avec la communauté internationale, a mises en place comme condition majeure de la réhabilitation et de l’assistance extérieures du Liban.
Ce n’est un secret pour personne que le président du Parlement, Nabih Berri, a officiellement annoncé son soutien à la candidature du chef du Mouvement Marada, Suleiman Franjieh (il n’a pas encore annoncé sa candidature !), ce qui constituait une ligne de partage entre une scène éclipsée par le plaisir , bavardage et oisiveté, et un autre qui porte beaucoup de sérieux et peu de marge de manœuvre, d’ingéniosité, de procrastination et d’indécision.
On s’attend à ce que le duo chiite poursuive dans une bataille progressive en termes de performances et de contenu pour soutenir la candidature de Franjieh, et pour présenter l’argumentaire si nécessaire.
En revanche, on s’attend à ce que les pays arabes du Golfe, menés par le Royaume d’Arabie saoudite, avancent dans le refus de la candidature de Franjieh, à condition que leurs positions ascendantes constituent une locomotive pour les pays concernés par le dossier présidentiel, européen et américain, rejoindre ce veto.
Nul doute que ce comportement conduira inévitablement au résultat bien connu : deux choses négatives ne font pas un président. Et puis la troisième option est nécessaire, peu importe le temps que cela prend.
Ce qui a renforcé la théorie des deux négatifs est une phrase mentionnée dans les propos de Berri pour justifier les motifs du retard dans l’annonce de la candidature de Franjieh, attribuant l’affaire aux « tentatives faites pour lui apporter le soutien le plus large (…) en attendant le moment où le bloc libanais fort et son président, le représentant Gebran Bassil, sont convaincus de se joindre au soutien de l’élection de Franjieh. .
Consensus international selon lequel la troisième option est la seule solution à la crise présidentielle
Il ne fait aucun doute que le président du Parlement a lié la présidence du Mouvement Marada à l’approbation du chef du Courant patriotique libre, le représentant Gebran Bassil, sachant qu’il lui était impossible d’obtenir l’approbation ou la bénédiction de Bassil. C’est donc une condition à double tranchant, et cela signifie, à son maximum, une nécrologie pour la candidature de Franjieh, et une sollicitation de candidatures présidentielles très probablement à l’étranger, ouvrant une nouvelle phase du débat local-international fondé sur la nécessité de un président armé d’un large consensus interne, et jouissant d’une incontestable couverture arabe et internationale. Le parapluie complet pour rétablir les relations avec le monde extérieur, lever le blocus et lancer le processus de redressement financier et économique.
En ce sens, Berri se repositionne dans la position du principal décideur de l’élection présidentielle, bien qu’il soit pleinement conscient qu’il ne peut plus monopoliser le rôle du président-décideur, comme avant 2016.
Dans ses propos au journal Al-Akhbar, il a tracé une feuille de route primitive pour une véritable sortie de l’impasse présidentielle et politique, sur laquelle il s’appuie pour attirer un intérêt extérieur plus efficace :
1- Il a pleuré la candidature à la fois du chef du mouvement indépendantiste, le représentant Michel Moawad, et du commandant de l’armée, le général Joseph Aoun, sachant au préalable que ces deux deuils laisseraient des cicatrices dans ses relations avec les pays des Cinq-Paris. An Meeting, dont les conclusions sont au maximum Franjieh et a retenu la candidature d’Aoun par la force des choses, sans la refermer sur d’autres options.
2- Franjieh a proposé même sans que ce dernier se nomme lui-même, mais il n’a pas fermé la porte, équivoque, à la troisième option, qui est devenue un consensus externe qu’elle est la seule solution à la crise présidentielle. En même temps, il mène la campagne présidentielle de Franjieh et est à l’avant-garde de ceux qui connaissent les dangers d’une intransigeance continue, et la candidature du chef du Mouvement Marada est une cause majeure, et les conséquences d’une obstruction continue, de bavardages et bavardage, qui peut commencer et ne pas finir par des sanctions, la menace véhiculée par l’ambassadrice de France Anne Griot lors de ses récents entretiens avec des responsables.
Balises : Liban entré critique étape conditions élire Président République Articles archive
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