Michel Houellebecq répond aux accusations – .

Michel Houellebecq répond aux accusations – .
Michel Houellebecq répond aux accusations – .

Dans une tribune à Point ce mercredi, Michel Houellebecq a répondu à la Mosquée de Paris, affirmant notamment que «il serait curieux d’imaginer que mes positions puissent avoir une influence concrète“.

Il est pénible de se livrer à des commentaires textuels sur des preuves.« Dans une galerie à Point ce mercredi 4 janvier, l’écrivain Michel Houellebecq a répliqué aux accusations de la Grande Mosquée de Paris, qui a annoncé porter plainte contre lui fin décembre. L’institution musulmane, qui a justifié son choix par une réponse exclusive à la Figaro accuse l’auteur de Soumission et D’Annihiler de “incitation à la haine», à cause des propos d’un «brutalité stupéfiantelors d’un échange avec Michel Onfray dans le magazine Front populaire.

Les gens s’arment. Ils prennent des armes, prennent des cours dans les champs de tir. Et ce ne sont pas des têtes brûlées, affirme Michel Houellebecq. Lorsque tous les territoires seront sous contrôle islamique, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par des musulmans, bref le Bataclan à l’envers“. Dans un communiqué, Chems-eddine Mohamed Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris depuis 2020, a réagi : «Ces phrases lapidaires de Michel Houellebecq sont inacceptables. Ils ne sont pas destinés à éclairer un débat public mais à attiser les discours et les actions discriminatoires.»

VOIR ÉGALEMENT – Michel Houellebecq visé par une plainte de la Grande Mosquée de Paris pour “incitation à la haine”

Lire aussiHaïm Korsia : “Je suis prêt à organiser la rencontre entre Michel Houellebecq et le recteur de la Grande Mosquée de Paris”

Dans une tribune à Point ce mercredi, Michel Houellebecq a répondu à la Mosquée de Paris, affirmant notamment que «il serait curieux d’imaginer que mes positions puissent avoir une influence concrète“. “La première fois qu’elle m’a traduit en justice, il y a vingt ans, j’ai été accusé d’incitation à la haine raciale. C’était idiot, tout le monde sait que l’islam n’est pas une race, mais une religion aux visées universelles“, a-t-il écrit, ajoutant être”cette fois accusé d’islamophobie, ce qui est plus pertinent. L’Islam est une religion qui ne m’inspire pas beaucoup de considération, donc dans une certaine mesure je plaide coupable ; à condition d’ajouter que je suis islamophobe à temps partiel.»

L’auteur revient longuement sur ses propos concernant une éventuelle «guerre civile en France“:”Quand une enclave islamiste s’est créée, encore peuplée de quelques « Gaulois », et même de quelques Juifs très courageux ou très pauvres, alors je pense bien qu’il y aura des actes de résistance, c’est-à-dire des actes terroristes, parce que c’est c’est quoi la résistance», a-t-il martelé au Point. Et d’ironiser, en conclusion de sa réponse, qu’il préférerait «écrire un chapitre relatant une fête de voisins organisée dans un charmant immeuble rénové de la Porte de la Chapelle à l’occasion de l’Aïd-el-Kébir. Mais ce n’est pas ce que je vois.”

VOIR ÉGALEMENT – Islam : « Nous sommes absolument impuissants face à ce changement considérable de notre situation sociale et morale »