Des écluses connectées pour pouvoir visiter les églises de Bourgogne – .

En France, les petites églises de village sont souvent fermées, par crainte de vols ou de dégradations, et ne se visitent donc pas. Face à cela, en Bourgogne, depuis quelques jours, des serrures connectées dans les églises sont testées. L’objectif de ce système est de rendre accessibles les bâtiments fermés.

En Bourgogne, depuis quelques jours, des serrures connectées dans les églises sont testées. La plupart du temps, les petites églises des villages sont fermées, souvent par crainte de vols ou de dégradations, et il n’est pas possible de les visiter. Désormais, certaines églises sont équipées de serrures intelligentes qui peuvent être ouvertes avec un simple smartphone. Europe 1 s’est rendue à Bligny-lès-Beaune.

Huit édifices religieux en Bourgogne équipés

Près de la porte, un petit boîtier numérique et un code d’entrée éphémère reçu directement sur le smartphone. La visite de l’église peut donc commencer. Pour pouvoir y participer, il vous reste encore à télécharger l’application Sésame-Héritage puis à renseigner votre identité. Un système qui est une première en France et qui permet de rendre accessibles les bâtiments fermés, explique Jean-Christophe Bonnard, de la Fondation du Patrimoine. “J’ai toujours trouvé anormal que des églises en Espagne ou en Italie soient ouvertes et qu’en France elles soient très souvent fermées. Il y a souvent un système de clés qui est remis à un paroissien, souvent âgé. n’est pas très sûr. Mais le plus souvent, il n’y a personne et c’est décourageant. Donc on ne peut pas visiter nos jolies églises », déplore-t-il.

Un système également approuvé par le curé, Michel Garraud. « Pour un chrétien, il est toujours important de pouvoir entrer dans un lieu de prière. Et puis, côté patrimoine, il serait dommage de passer à côté de cette église du XIe siècle. Avec notamment sa fresque qui lui donne quelque chose en plus », souligne le prêtre. Aujourd’hui, huit édifices religieux de Bourgogne sont équipés de ce système. Mais d’autres régions comme la Bretagne ou l’Auvergne-Rhône-Alpes sont déjà intéressées.