ces défenseurs de la réforme qui n’osent pas le dire ouvertement – ​​.

ces défenseurs de la réforme qui n’osent pas le dire ouvertement – ​​.
ces défenseurs de la réforme qui n’osent pas le dire ouvertement – ​​.

SMS, mails, appels… Plus d’une semaine de recherches dans notre carnet d’adresses pour trouver des réformateurs pro-retraites prêts à prendre la parole en leur nom. En vain.Même chez les entrepreneurs, habituellement plus enclins à défendre la valeur travail.

“La comptabilité, on ne peut pas faire autrement”

“C’est vraiment un non-sujet, parce que c’est du bon sens”, nous a dit l’un d’eux. “Compliqué pour moi de m’exprimer sans endosser le costume du patron de droite qui va fouetter à mort ses employés. Alors que la comptabilité, on ne peut pas faire autrement », nous confiait un autre.

« Ils ne parleront pas personnellement, en effet. Parce qu’ils n’ont pas forcément envie de se mettre en porte-à-faux avec leurs salariés. Notamment à l’heure des entretiens individuels et des négociations annuelles obligatoires », confirme David Butet, patron de PME et président du Medef Côte-d’Or. Il glisse que le tempo est aussi “mal choisi” par le gouvernement, alors que les entreprises font face à une crise énergétique, inflationniste et sociale sans précédent. « En effet, les inquiétudes sont probablement ailleurs pour les PME de notre territoire », glisse-t-il.

Présenter le dossier de manière simple

Selon lui, cependant, les dirigeants savent et acceptent unanimement qu’une réforme est “nécessaire”. « En 1960, il y avait quatre ouvriers pour un retraité. Aujourd’hui c’est 1,7 actif pour un retraité. Il est donc nécessaire d’augmenter les capacités productives pour sauvegarder le système par répartition. Et pour cela, il faut augmenter le nombre de personnes au travail et le nombre de trimestres de cotisation. Mais tout le monde s’est focalisé sur l’histoire de l’âge légal, qui n’est qu’une façon de faire », livre notre interlocuteur, qui dénonce des « positions raccourcies et dogmatiques » à ce sujet. .

“C’est un dossier très technique, et la plupart partagent des postures dogmatiques et raccourcies, répétant ce qu’ils ont lu sur Facebook ou entendu dans leur entourage”, souffle-t-il. Reconnaissant que le gouvernement, lui aussi, « n’a probablement pas su présenter le dossier de manière populaire, simple ».

Mais attention, le syndicat patronal n’accueille pas non plus avec bonheur le texte de loi. Il se dit “vigilant”, notamment sur la question de l’emploi des seniors, la suppression des régimes spéciaux et la question des retraites des fonctionnaires. « Nous insistons toujours sur les 12 milliards [d’euros] manque dans le secteur privé… Mais parlons aussi du déficit de 57 milliards du régime de retraite de la fonction publique. Nous sommes également fermement opposés à la fusion avec le système privé qui avait été évoquée », conclut David Butet.

Les inquiétudes sont probablement ailleurs pour les PME de notre territoire.

David Butet, président du Medef de Côte-d’Or

La l’article est en français

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