terrassele jeu de mots qui situe l’humanité comme une espèce parasitaire sur notre planète, comme une infection dévoreuse de monde dont la seule détermination est l’écocide irréversible, sert Cattle Decapitation pour livrer son dixième album très attendu, le troisième depuis l’épiphanie qui fut Monolithe de l’inhumanité.
Les guitares sont les autres protagonistes de cet album, volontairement accentuées à chaque instant. La chose la plus intéressante à propos de ‘Terrasitic Adaptation’, l’ouverture classique de Cattle, ce sont les astuces sournoises avec lesquelles ils vous transportent vers le thème de l’album, et ‘We Eat Our Young’ présente même une rafale de riffer métal presque noir. La basse d’Olivier Pinard s’est aussi fait une place de choix dans le smashing (‘A Photic Doom’).
Comme nous l’avons déjà mentionné, en plus de la pandémie, la construction de terrasse a été impliqué dans des épisodes tragiques qui ont sans aucun doute marqué son résultat final, et une autre des conséquences est l’émotivité émanant d’œuvres fantaisistes comme “Fléau de la progéniture”, “… Et le monde continuera sans toi” ou “Dead End Residents” .
terrasse C’est apocalyptique, ça sonne carrément comme Cattle Decapitation, et même s’il ne surpasse pas les bestialités impeccables dont nous avons eu droit ces dernières années, il affiche suffisamment de vertus pour accrocher à nouveau ses fans. Par exemple, ‘Solastalgia’, entre Nile et Dark Funeral, est une pure et belle terreur.
Ceux-ci, même en abaissant au minimum un piston, restent dans un état de grâce.
PAU NAVARRE