L’énorme variété de canaux et de plates-formes généralistes nécessite une facturation série à un rythme effréné. Il ‘vrai crime’un genre qui s’appuie avec une marge plus ou moins grande de fiction sur de vrais crimes, est une des terres les plus fertiles du moment. La preuve en est la coïncidence dans la grille de deux propositions traitant exactement du même événement. Ils arrivent endossés par d’importants producteurs et des protagonistes non moins remarquables.
Il s’agit de ‘Candy’ et ‘Love & Death’, tous deux à propos d’un crime commis au Texas dans les années 80. Le 13 juillet, Betty Gore a été retrouvée morte chez elle dans une petite ville du Texas. Son amie Candy Montgomery, qui avait déjà eu une liaison avec le mari de Betty, a été accusée de l’avoir piraté à mort. Trente. Ajoutant au choc profond était le fait que les deux femmes faisaient partie d’une congrégation religieuse méthodiste active.
La série sNous avons été libérés après seulement six mois. peut voire sur Disney+ (“Candy”, produit par Hulu) et HBO Max (Love & Death). Le personnage principal, Montgomery, sur Disney+ est joué par Jessica Biel et dans la production HBO, par Elisabeth Olsen. Les deux coïncident en ayant atteint un état de grâce interprétative. Biel a même déjà été nominé pour des prix pour ce travail. Olsen, pour sa part, confirme son grand moment professionnel (dépassant déjà ses célèbres sœurs en gloire) avec une performance magnétique, pleine de nuances.
Jusqu’ici les similitudes, car, malgré le fait de se concentrer sur le même événement, les séries sont très différentes. Dans la forme et le fond.
L’ennui et l’hypocrisie de cette petite communauté américaine de la classe moyenne supérieure survolent les deux scénarios. Oui ok La série de Bienne va beaucoup plus loin à cet égard. est-ce plus cru et plus sombre, quelque chose qui se traduit clairement dans le cadre et le rythme, beaucoup plus exigeant. Alors que dans ‘Candy’, une certaine laideur réaliste est d’emblée cultivée (Bienne apparaît métamorphosée), dans le cas de ‘Love & Death’ mise sur une morbidité discrète, qui flirte avec le feuilleton sophistiqué. La version 80’s avec Olsen est presque ‘camp’, au point de profiter de l’attrait musical de l’époque.
‘Candy’ a cinq chapitres, alors que quoie ‘Love & Death’ est étendu à sept (le dernier sera diffusé le 25 mai), la plupart d’entre eux en procès. Pas en vain, derrière c’est quelqu’un qui domine le genre procédural, un midas de la série, David E. Kelley, créateur, entre autres titres, du célèbre ‘Allie McBeal’.