Le gouvernement et la marine effectuent un exercice contre la pollution marine accidentelle à Doñana

Le gouvernement et la marine effectuent un exercice contre la pollution marine accidentelle à Doñana
Le gouvernement et la marine effectuent un exercice contre la pollution marine accidentelle à Doñana

CADIX, 18 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La Direction générale du littoral et de la mer du ministère de la Transition écologique et du Défi démographique, en collaboration avec la Force d’action maritime de la Marine (FAM), a réalisé ce mercredi à Doñana une simulation de lutte contre la pollution pour vérifier l’efficacité des mécanismes de coordination existants dans le sous-système côtier du système national de réponse.

Comme l’explique le ministère dans une note, lors de l’exercice l’hypothèse d’une pollution marine à grande échelle a été évoquée dans laquelle un pétrolier transportant une cargaison de 30 000 tonnes de HFO (fioul IFO 380) était impliqué. Le déversement s’est produit après qu’une fissure s’est ouverte sur le côté du navire en correspondance directe avec une citerne à cargaison menant à différentes parties de la côte et, entre autres, à des plages particulièrement vulnérables du parc national de Doñana, avec un accès terrestre impossible pour la pollution côtière. contrôler les machines et équipements.

Pour cette raison, les différentes phases ou échelles d’urgence ont été activées : premièrement, locale ; deuxièmement, les plans de zones territoriales régionales, et troisièmement, au niveau national. C’est dans ce cas que la phase 3 est atteinte.

Este escenario ha exigido la activación del Plan Estatal de Protección de la Ribera del Mar (Plan Ribera) en situación de emergencia 3, movilizándose los medios de respuesta de los que el Ministerio dispone en la base de actuación rápida más próxima, situada en Jerez de la frontière.

Etant donné que le déversement à nettoyer est situé dans une zone qui ne permet qu’une action rapide par voie maritime, il est demandé à la Marine nationale de collaborer au transport des engins, matériels et équipements de lutte contre la contamination. Pour cette raison, le ministère contacte la marine par l’intermédiaire du commandement naval de Séville, qui met en œuvre ses protocoles et offre aux autorités civiles les moyens nécessaires (dans ce cas, deux péniches de débarquement LCM-1E) pour pouvoir envoyer le personnel et le matériel de décontamination de le Ministère qui vont intervenir en urgence sur la plage du Parc National de Doñana.

Plus précisément, l’exercice consistait à utiliser deux péniches de débarquement de la marine LCM 1E pour embarquer à Sanlúcar de Barrameda (Bajo de Guía) et débarquer à Punta del Bajo (sur la rive opposée) le matériel anti-pollution sur la côte : absorbants, barrières et leurs accessoires, matériel d’ancrage, équipement de protection individuelle, outillage, flexibles et accessoires, matériel de protection contre la pollution, citernes et réservoirs et matériel de zonage, le tout dans 4 cages de stockage, en plus de deux véhicules pick-up tout terrain et d’un retrocargo mixte. Le personnel opérationnel était composé de 35 agents de Tragsa et de 15 fonctionnaires du ministère, en plus des équipages des bateaux LCM 1E.

Une fois sur la plage de Doñana, la journée a été complétée par une performance de déploiement opérationnel des médias, dans le but de servir de formation à tout le personnel pouvant intervenir en cas d’urgence réelle. Une fois l’urgence maîtrisée, la désescalade a été effectuée, transférant le personnel et le matériel sur la plage Bajo de Guía à Sanlúcar de Barrameda, mettant fin au scénario du Plan Ribera.

Comme indiqué par le ministère, cet exercice était le scénario VIII des 16 scénarios prévus dans l’exercice maritime conjoint Marsec-23 que la marine espagnole développe chaque année avec de nombreux organismes de l’administration publique, des administrations régionales et locales et des entités privées, le long de l’ensemble littoral national pour aborder et améliorer la coordination entre les agences dans les opérations de sécurité maritime.

De son côté, le ministère de la Transition écologique et du Défi démographique réalise tous les six mois des exercices dans les différentes provinces côtières dans le cadre du Plan d’Etat de protection du littoral contre les pollutions.

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