Il y a quelques jours, une vidéo dans laquelle vous pouvez voir une émission de vapeur d’une montagne près de la Volcan Cerro Bravo -sur la route Bogotá-Manizales, qui a déclenché les alarmes et on a même pensé qu’elle était liée à une éventuelle éruption.
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Depuis lors, les autorités départementales et nationales évaluer l’activité associée à l’émanation des vapeurs au voisinage du volcan où des alternatives sont explorées pour garantir le service de gaz qui a été interrompu dans diverses régions du pays.
L’anomalie thermique survenue dans le volcan Cerro Bravo a provoqué la suspension temporaire du service du gaz dans les départements du sud-ouest du pays.
Que se passe-t-il?
Le Service géologique colombien a signalé que les analyses géochimiques effectuées dans le secteur de La Virgen sur l’autoroute Bogotá-Mariquita-Manizales, à proximité du volcan Cerro Bravo, montrent que l’émission de gaz et les températures élevées qui sont enregistrées dans la région, ne sont pas d’origine volcanique ou géologique.
“Avant on avait plusieurs feux sur huit mètres de long, aujourd’hui on n’a plus que deux feux, mais il y a un problème qui s’est posé à la dernière minute, c’est qu’avec le drones amenés par l’Armée Nationale, qui prennent la température, on observe que dans la zone en amont de la route il y a plusieurs points chauds“, a expliqué Ulises Guzmán, géologue de la Corporation autonome régionale de Tolima, Cortolima.
Dans le lieu, un tableau technique pour surveiller la situation est développé avec l’équipe de gestion des risques de Cortolima, Corpocaldas et les membres du gouvernement de Tolima, le Ministère des Mines, Système géologique colombien, Unité nationale de gestion des risquesMinistère de l’Environnement et Invías
À la suite de ce poste de commandement unifié (PMU), l’hypothèse a été émise que l’anomalie thermique serait le produit d’un incendie souterrain. Selon le portefeuille des Mines et de l’Énergie, le Service national des incendies sera sur le terrain pour déterminer les alternatives de gestion du phénomène, tandis que le Service géologique colombien complétera l’analyse par des études supplémentaires.
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De même, l’Institut colombien du pétrole (ICP) développera une étude géoélectrique pour définir la profondeur de la couche qui est incinérée et quels matériaux seraient à l’origine de l’urgence.
Les analyses suggèrent que les anomalies pourrait être d’origine organique ou produit d’activités humaines, qui ne relève pas de la compétence de cette institution. Les études qui seront menées à l’avenir seront à la charge des autorités locales. Enfin, les autorités ont précisé que le volcan Cerro Bravo, situé dans la municipalité de Herveo (Tolima), reste stable et, comme c’est le cas depuis dix ans, il reste au niveau Vert, c’est-à-dire qu’il est actif, mais au repos.