La Bolivie est confrontée à une baisse de sa production de gaz, qui a été pendant des années sa principale source de revenus, parce qu’elle a cessé d’explorer et de reconstituer ses réserves pendant une décennie, a déclaré jeudi le président. Luis Arcé.
“Cette diminution est principalement due au fait qu’il n’y a pas eu de remplacement du réserves de gaz“, a déclaré le président lors d’une conférence de presse au Palais du Gouvernement.
Depuis 2014 la production de gaz elle a chuté de 37 %, passant de 59 millions de mètres cubes par jour (mmcd) à 37 mmcd cette année, selon les données officielles de la compagnie pétrolière nationale YPFB.
Environ 81 % de la production est vendue à l’Argentine et au Brésil, ce qui place bolivien comme l’un des principaux exportateurs de carburant en Amérique latine.
“Pendant tout ce temps, il n’y avait pas d’exploration et notre gouvernement a commencé à investir dans l’exploration”, s’est-il défendu. Érable dans une critique voilée de son mentor, l’ancien président Evo Morales, qui a gouverné entre 2006 et 2019.
Tous deux se disputent aujourd’hui la direction électorale du parti au pouvoir, face aux élections présidentielles de 2025.
Selon Alvaro Ríos, ancien ministre de l’Énergie et directeur de l’institut privé Gas Energy Latin America, bolivien il vous faudra d’abord « trouver les ressources » pour explorer « fortement ».
Au moins “20 puits par an” doivent être forés pour récupérer les réserves, a déclaré l’expert à l’agence de presse AFP.
Arce a expliqué l’évolution de l’exploitation du gaz en Bolivie lors d’une conférence de presse. | Source : EFE
“Bas”
Mardi dernier, le président a averti que l’industrie “était en chute libre jusqu’à atteindre le fond”.
“Il y a du gaz dans le pays, (mais) il faut investir (…) pour consolider ces réserves d’exploration”, a-t-il souligné. Érable.
L’entreprise publique YPFB a annoncé pour cette année un investissement, en collaboration avec des entreprises privées, de 669 millions de dollars dans le secteur, dont près de la moitié sera consacrée à l’exploration à la recherche de nouvelles réserves.
D’accord avec Érablele remplacement des réserves prendra cinq à sept ans.
“Si nous découvrons un puits aujourd’hui, si nous nous dépêchons dans trois, quatre ans, nous exporterons peut-être dans 7 ans, cela dépend de nombreux facteurs”, a estimé le président.
En 2014, le gaz était la principale source de revenus pour bolivien, atteignant 7,1% du PIB, selon les données de l’Institut national des statistiques de l’État. En 2022, les exportations ont chuté pour représenter 3,9% du PIB, en dessous des produits miniers, agricoles et alimentaires.
Sous le gouvernement Morales, la Bolivie a nationalisé en 2006 ses réserves de gaz naturel, aux mains alors d’une douzaine d’entreprises espagnoles, anglaises, brésiliennes, britanniques et argentines.
marchés du gaz
La Bolivie vend actuellement à l’Argentine entre 16 et 18 millions de mètres cubes par jour (mmcd) et au Brésil une moyenne de 14 millions de mmcd.
À partir de 2025, l’Argentine envisage de ne plus dépendre de l’approvisionnement bolivien.
Sous l’administration Morales, bolivien nationalisé en 2006 ses réserves de gaz naturel entre les mains d’une douzaine d’entreprises espagnoles, anglaises, brésiliennes, britanniques et argentines.
Morales a assuré que bolivien était en mesure de fournir du carburant à toute la région puisque, selon lui, le pays était assis sur un “mer de gaz“.