La Bolivie annonce qu’elle est à court de gaz et devra l’importer à partir de 2029

La Bolivie annonce qu’elle est à court de gaz et devra l’importer à partir de 2029
La Bolivie annonce qu’elle est à court de gaz et devra l’importer à partir de 2029

La Bolivie fait face à une baisse de sa production de gaz, sa principale source de revenus depuis des annéesparce qu’elle a cessé d’explorer et de reconstituer ses réserves pendant une décennie, a assuré ce jeudi le président Luis Arce.

(À lire aussi : Concernant la « demande croissante de visas en Colombie », l’ambassade américaine a fait des annonces clés).

« Ce déclin Cela est principalement dû au fait qu’il n’y a pas eu de remplacement des réserves de gaz. »a déclaré le président lors d’une conférence de presse au Palais du Gouvernement.

Rubriques connexes

Depuis 2014, la production de gaz a chuté de 37 %, passant de 59 millions de mètres cubes par jour (mmcd) à 37 mmcd cette année, selon les données officielles de la compagnie pétrolière nationale YPFB.

Environ 81 pour cent de la production est vendue à l’Argentine et au Brésil, ce qui place la Bolivie parmi les principaux exportateurs de carburant en Amérique latine.

“Pendant tout ce temps, il n’y avait pas d’exploration et de notre gouvernement nous avons commencé à investir dans l’exploration”, s’est défendu Arce dans une critique voilée de son mentor, l’ancien président Evo Morales, qui a gouverné entre 2006 et 2019.

Tous deux se disputent aujourd’hui la direction électorale du parti au pouvoir, face aux élections présidentielles de 2025.

(Continuez à lire : Javier Milei répond durement au président Gustavo Petro : « Ils font partie de la décadence »).

Selon Alvaro Ríos, ancien ministre de l’Énergie et directeur de l’institut privé Gas Energy Latin America, La Bolivie doit « d’abord trouver les ressources » pour explorer « durement ».

Au moins “20 puits par an” doivent être forés pour récupérer les réserves, a expliqué l’expert à l’AFP.

Ils ont touché le fond

Mardi, le président a averti que l’industrie “était en train de tomber au plus bas”.

“Il y a du gaz dans le pays, (mais) il faut investir (…) pour consolider ces réserves d’exploration”, a souligné Arce.

L’entreprise publique YPFB a annoncé un investissement de 669 millions de dollars dans le secteur en collaboration avec des entreprises privées, dont dont près de la moitié sera destinée à l’exploration à la recherche de nouvelles réserves.

Selon Arce, le remplacement des réserves prendra cinq à sept ans.

“Si aujourd’hui on découvre un puits, si on se dépêche dans trois, quatre ans, nous allons exporter peut-être dans 7 ans, cela dépend de nombreux facteurs“, a estimé le président.

En 2014, le gaz était la principale source de revenus de la Bolivie, atteignant 7,1 % du PIB, selon les données de l’Institut national des statistiques de l’État.

En 2022, les exportations ont chuté pour représenter 3,9% du PIB, en dessous des produits miniers, agricoles et alimentaires.

marchés du gaz

La Bolivie vend actuellement à l’Argentine entre 16 et 18 millions de mètres cubes par jour (mmcd) et vers le Brésil une moyenne de 14 millions de mmcd. À partir de 2025, l’Argentine envisage de ne plus dépendre de l’approvisionnement bolivien.

(Nous recommandons : Ils recherchent des Colombiens qui veulent apprendre le français au Canada : ils paient jusqu’à 3 millions).

Sous le gouvernement Morales, la Bolivie a nationalisé en 2006 ses réserves de gaz naturel, aux mains alors d’une douzaine d’entreprises espagnoles, anglaises, brésiliennes, britanniques et argentines.

Morales a assuré que la Bolivie était en mesure de fournir du carburant à toute la région puisque, selon lui, le pays était assis sur une « mer de gaz ».

AFP

PREV La famille Trump intéressée à investir à Los Cabos ; cela pourrait aller jusqu’à 1000 millions de dollars
NEXT Deux stations-service à Puebla et Veracruz ont refusé d’être vérifiées par le personnel Profeco