Page de garde ” Cadix » La lune bleue et la Giralda, un an et demi après une photo publiée par la NASA
Séville, 3 septembre (EFE).- Un an et demi et jusqu’à huit tentatives, c’est ce qu’il a fallu au photographe d’Alicante basé à Séville, Jordi Coy, pour capturer un instantané spectaculaire de la « Lune bleue » sur la Giralda de Séville. du dont la NASA a fait écho dans ses réseaux et sur sa page spécifique à la météo spatiale, Spaceweather.
Coy a expliqué à EFE qu’il s’agit d’un instantané que “beaucoup recherchent ce que représente la Giralda et plus encore pour le capturer à côté d’une énorme lune”.
Pour cette raison, bien qu’il assure qu’il “se cache habituellement des marées photographiques”, de “ne pas faire ce que tout le monde fait”, dans ce cas, il a voulu cette photographie, également pour une raison personnelle, un détail pour son partenaire, qui est de Séville, pour l’accrocher au mur de sa maison à Morón de la Frontera.
Dans le but d’y parvenir, il a parcouru à plusieurs reprises la route qui sépare sa maison de Camas, l’autre ville sévillane d’où elle a été prise, plus précisément à partir d’un point situé à 3,9 kilomètres de la Giralda.
Il a expliqué que “ce n’est pas facile”, car “à certaines périodes de l’année il y a généralement de la brume, à d’autres moments des nuages ou de la saleté dans l’environnement, dans l’atmosphère, donc comme c’est une photographie sur laquelle la Giralda est très près de l’horizon coûte généralement lorsque la lune diffuse se lève.
Il a fallu jusqu’à huit tentatives au photographe pour finalement l’obtenir et, en plus de le publier sur ses réseaux, il l’a envoyé par courrier à Spaceweather, une page de la NASA dédiée à la météo spatiale, une référence internationale.
Il a souligné l’importance du fait qu’ils aient fait écho à ce cliché parmi ceux qu’ils reçoivent quotidiennement du monde entier.
Cependant, c’est la quatrième fois que cette page publie des photos de Coy qui, en outre, a également été reconnu trois fois au cours des trois dernières années sur sa page officielle avec l’« APOD » (Astronomy Picture of the Day), qu’il considère « la plus grande reconnaissance qu’un astrophotographe peut avoir dans le monde entier.