Cette nouvelle étape qui débutera dans les prochains jours se poursuivra en octobre avec les appels d’offres pour les travaux de génie civil, qui regorgeront de un coût total du projet de 3,2 milliards de dollars selon les estimations officielles consulté par la Télam, et la mise en service prévue fin 2024.
Le financement sera l’un des points clés de l’appel d’offres et pour cela, la semaine dernière, le Ministre Massa et la Secrétaire de l’Énergie, Flavia Royon, ont fini de confirmer au Brésil que la Banque Nationale de Développement (Bndes) assurera un financement d’environ 400 millions de dollars pour l’entreprise. Techint-Usiminas en cas de victoire pour les tubes.
L’éventuelle contribution brésilienne pour l’achèvement des travaux s’explique par l’intérêt de pouvoir compter sur le gaz Vaca Muerta dans le futur, pour les cordons industriels des villes du sud du Brésil, ce qui peut être réalisé avec de nouveaux gazoducs à développer en le territoire brésilien entre les villes d’Uruguayana et de Porto Alegre, ou entre Montevideo et Porto Alegre.
Précisément, en mai, la société Power China, le géant de l’énergie et des infrastructures qui cherchera à s’associer à la deuxième étape du gazoduc, avait également manifesté son intérêt pour les travaux, tandis que le ministère de l’Énergie a également reçu l’intérêt d’une société saoudienne qui, avec Le financement de l’Eximbank rejoint également la contrainte.
Ces travaux transporteront les canalisations de l’usine Saturno, dans la ville de Salliqueló, à l’ouest de Buenos Aires -point où la phase I a été reliée à Neuba II il y a deux mois-, jusqu’à la ville de San Jerónimo, entre les villes de Rosario et Santa Fe, avec une longueur de 467 kilomètres.
Les sources ont expliqué que le premier appel d’offres qui sera annoncé dans les prochains jours portera sur les plaques destinées à la production de tubes d’acier soudés de 36 pouces d’épaisseur, 12 mètres de long et pesant environ 5 000 kilos chacun, selon des spécifications similaires à celles utilisées dans l’étape qui a été attribué au consortium Techint-Tenaris.
Inauguration du gazoduc GPNK Néstor Kirchner Salliqueló.jpg
Dans cette opportunité, On estime que pour parcourir les 467 kilomètres de pipeline, il faudra un peu plus de 38 900 tubes, et il faudra près de 7 800 déplacements en camion vers les fronts de travaux qui seront déployés au centre et au nord de Buenos Aires et au sud de Santa Fe..
Les travaux visent à achever le projet de gazoduc qui part du bassin de Neuquén pour augmenter l’évacuation du gaz non conventionnel que Vaca Muerta peut produire, avec une capacité totale de 39 millions de mètres cubes par jour (MMm3/j), ce qui signifie un supplément 25% du total du système.
Seule la phase I, déjà en cours, permet aujourd’hui d’obtenir une capacité supplémentaire de 11 MMm3/j, ce qui a permis en quelques semaines à la production de Vaca Muerta d’atteindre pour la première fois son record au-dessus de 100 MMm3/j. Mais même cette section pourrait presque doubler dans quelques mois cette année avec les usines de compression en construction à Tratayen et Salliqueló.
Ces premiers travaux de 573 kilomètres sont complétés par d’autres travaux complémentaires tels que l’agrandissement du dernier tronçon de Neuba II et la construction du gazoduc Mercedes-Cardales et des installations de compression.
Les travaux apporteront différents avantages fiscaux et productifs qui amélioreront les indicateurs tels que l’emploi, la production et l’approvisionnement énergétique du pays, et des avantages spécifiques tels que l’augmentation des redevances supplémentaires pour les provinces productrices, les économies de devises dues à la diminution des importations, en raison d’une estimation à plus de 8 milliards de dollars tous concepts confondus, une valeur qui varie en fonction des prix internationaux du gaz.
Mais fondamentalement, cela permettra de valoriser la production nationale de ressources non conventionnelles en remplaçant et en favorisant le travail argentin, en substitution du gaz et des combustibles liquides importés, pour au moins 4 400 millions de m3 équivalents par an.
Ces travaux avanceront parallèlement à un autre objectif prioritaire du gouvernement, à savoir l’inversion du gazoduc du Nord, qui permettra en mai 2024 au gaz de Vaca Muerta d’atteindre sept provinces aujourd’hui approvisionnées en importations de Bolivie.
Cette réalisation permettra d’assurer l’approvisionnement de la demande du Nord argentin à un coût en pesos jusqu’à quatre fois inférieur à ce qui est actuellement importé de Bolivie, dont la production est en forte baisse ces dernières années, mais en un deuxième cas permettra de progresser dans les exportations vers le nord du Chili et du Brésil.
En outre, il a été annoncé que la Banque centraméricaine d’intégration économique (CABEI) financera avec 185 millions de dollars la construction et la fourniture de 4 turbocompresseurs dans le tracé I du gazoduc : deux supplémentaires à ceux de Tratayen et Salliqueló et deux nouveaux. à Chacharramendi à La Pampa.
Cela permettra d’augmenter la capacité de transport du tronçon I de 9,5 millions de mètres cubes par jour jusqu’à 30 MMm3/j dans les deux prochaines années.
L’usine de compression prévue dans la conception originale de Tratayen pourra fonctionner fin octobre début novembre, tandis qu’à la fin de l’année ou début 2024 celle de Salliqueló pourra faire de même, tant en charge des différents lauréats des appels d’offres d’ajouter 10 Mmm3/j au tronçon I.