Le 12 septembre 2008, il y a exactement 15 ans, Metallica tentait de corriger l’équilibre cosmique de l’univers du heavy metal. Le tout avec son neuvième album studio. “Death Magnetic” marquait un retour musical aux sources et des excuses ouvertes à ses fans qui souffrent depuis longtemps pour la déception qu’a été son précédent album, “St. Colère» de 2003.
Ils ont passé des années à refuser de regarder en arrière. Tout en diluant leur son avec de nouvelles directions de composition et de curieuses techniques d’enregistrement. Maintenant, Metallica a finalement cédé et a façonné “Death Magnetic” exactement ce que leur base de fans demandait. Un voyage dans le passé. Directement inspiré du style heavy metal original du groupe. Basé sur le thrash.
Presque tout le monde peut convenir que les résultats plus matures et rationalisés n’étaient toujours pas à la hauteur de l’enthousiasme novateur et juvénile de « Ride the Lightning », « Master of Puppets » ; ou encore «…Et la justice pour tous«. Mais il était également indéniable qu’il s’agissait de tentatives sérieuses de la part de Metallica pour faire revivre ces gloires des années 80 et rattraper une “décennie perdue” marquée par les albums controversés “Load” et “Reload”, sans parler de “St. Colère.
La tâche de guider ce renouveau incomba à Rick Rubin. C’est un producteur connu à la fois pour sa grande oreille et sa capacité à aider les artistes les plus expérimentés à revenir à l’état d’esprit créatif qui a généré leurs premières œuvres les plus appréciées, avant qu’ils ne se perdent sur le long chemin vers la célébrité.
Fidèle à sa méthode bien établie, Rubin a forcé ses derniers clients millionnaires à écouter attentivement ses anciens morceaux. Et façonnez de nouvelles chansons lors des répétitions. Après avoir terminé ce processus, Metallica a dûment émergé avec un ensemble de 10 nouvelles chansons, dépouillées de toute affaire amusante et débordant, à la place, de réserves pratiquement inépuisables de riffs monstres, de thèmes lyriques familièrement obliques et même de solos de guitare.
En ce sens, “Death Magnetic” représentait la rédemption de James Hetfield et de Lars Ulrich, mais c’était aussi une sorte de revanche pour Kirk Hammett.
Après avoir eu les mains liées pendant les sessions tendues et sans solo de « St. Colère », le guitariste principal de Metallica a eu carte blanche pour pleurer à sa guise. Sa technique récente a immédiatement contribué à élever les chansons. “La fin de la ligne”, “Cyanure” et “Le jour qui ne vient jamais”. Le tout en statut d’album vedette.