Javier Arnal et Vera Acacio – El Juglar (Madrid) – Route 66

Dans l’intimité du petit mais attachant club de Lavapiés et dans la complicité et la responsabilité d’être entouré d’une bonne poignée d’amis : pour la plupart musiciens (Javier Colis, Nacho Laguna, Jesús Alonso…) comme l’artiste lui-même l’a reconnu, le concert commença à déboucher le cava. Arnal faisait partie de Los Chatarreros de Sangre y Cielo dans les années 90, qui accompagnait Javier Corcobado dans ses années de tempêtes de guitare sauvages, mais ce soir il a tempéré les tempêtes instrumentales, mais pas émotionnelles, dans un format duo avec sa guitare électrique et sa guitare acoustique. . Ils ont tous deux parcouru ensemble les chansons de leur carrière musicale de manière ordonnée.

Ils ont commencé avec ceux qui font partie de ‘Defective Songs’ “My Desert”, “Summer Wine” (le classique de Lee Hazlewood avec lequel tout a commencé, a-t-il commenté), “I’ve Lost My Angel”… des chansons frontalières, poussiéreuses. comme le désert de Tabernas dont ils sont issus, aux sonorités âpres et caverneuses, comme la voix d’Arnal, mais nuancées par le son tempéré, parfois cosmique, des guitares.

Ils ont aplani les aspérités avec les chansons correspondant à « Tus Besos », un album thématique dédié au geste affectueux et agréable fait avec les lèvres, avec l’espagnol déjà comme protagoniste et sous ses différentes formes : doux, sale ou du bar avec Arnal affectant la voix et Vera atténuant le moment avec son murmure “I Have A Kiss”.

Dans la dernière partie, espace pour les chansons de “El Impostor”, revenant à des sons sombres et viscéraux pour raconter des histoires cinématographiques de les perdants et ballades meurtrières, avec Javier vêtu d’un chapeau et d’un mégaphone “El buhonero” ou “El Valle del Escarmiento” une variante de l’original signée par le compositeur de Lugo Kike Ganso qui sonnait comme un aboiement aigu ! Pour finir avec le poète Víctor García Álvarez ‘Les tombes communes’ (Autoestudio 2023)… et une aristocratie s’inclina, lui et elle des baisers affectueux qu’ils donnèrent un à un à une bonne partie des participants, dès leur descente La scène. Une célébration fraternelle du désert sur le plateau.

Texte et photos : Cancho

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