La NASA et l’ESA unissent leurs forces pour comprendre l’étrange réchauffement du Soleil

Voler trop près du Soleil a ses inconvénients, mais ce n’est pas ce qu’a connu Icare. La technologie actuelle a permis de concevoir des sondes anti-feu (jeu de mots), capables de se rapprocher de nos Roi Étoile et touchez ses couches les plus externes. La sonde Parker a survécu grâce à un bouclier thermique capable de dissiper les températures très élevées de l’atmosphère solaire et de maintenir son intérieur à seulement 30 degrés. Le vrai problème est qu’en volant si près, nous ratons le reste de notre étoile. Pour résoudre certaines questions ouvertes sur la nature du Soleil Il faut observer à la fois ce qui se passe de très près, et les conséquences que cette petite échelle a à grande échelle dans le reste de l’étoile. Si nous nous concentrions uniquement sur son étude approfondie, nous pourrions dire que les arbres ne nous laisseraient pas voir la forêt.

C’était là le problème et la solution était plus ou moins claire : il nous fallait deux sondes, une qui observerait le Soleil de près et une autre qui prendrait une plus grande distance pour le capturer dans toute sa splendeur. Mais rien n’est si simple quand on parle d’engins spatiaux à des milliers de kilomètres d’ici. Ce n’est que récemment que la NASA et l’ESA ont réussi à coordonner leurs sondes solaires respectives pour l’observer simultanément. Et maintenant, après un certain temps d’analyse des données, ils ont réussi à jeter un peu plus de lumière sur l’une des questions les plus étranges au monde. Soleil: s’échauffer à mesure qu’on s’éloigne de sa surface.

Le véritable jalon est que, jusqu’à présent, nous n’avions jamais obtenu de mesures conjointes, à grande et petite échelle, de la couronne solaire, qui est la couche la plus externe de son atmosphère et qui s’étend à 2 220 kilomètres au-dessus de la surface solaire. En plus de rechercher le moment où la position des deux sondes était appropriée, les experts ont dû procéder à certains ajustements. La sonde Solar Orbiter de l’Agence spatiale européenne a dû être inclinée de 45 degrés, juste assez pour qu’elle puisse observer le Soleil directement, mais pour que son disque obscurcisse légèrement l’autre sonde, la Parker Solar Probe de la NASA, avec son instrument Metis. De cette manière, Parker, de plus près, pourrait étudier une petite partie de la couronne solaire dans le cadre de ce que nous appelons une étude sur site. Pendant ce temps, de loin, le Solar Orbiter pourrait avoir une vue globale, y compris la zone surveillée par Parker.

Cette seconde approche réalisée par la sonde Parker est connue sous le nom de « télédétection », et lorsqu’elle est ajoutée aux mesures sur site Les experts ont pu tester certaines questions liées à l’étrange température de la couronne. Cependant, cela ouvre de nouvelles possibilités pour étudier la magnétohydrodynamique, c’est-à-dire les interactions entre un champ magnétique (comme le champ solaire) et un fluide capable de conduire l’électricité en présence d’un champ magnétique (comme l’atmosphère solaire). Quoi qu’il en soit… Qu’arrive-t-il à la couronne solaire ? Pourquoi fait-il si chaud ?

Si la surface du Soleil est à 5500 degrés, c’est grâce aux réactions de fusion nucléaire qui se produisent à l’intérieur, la libération d’énergie est si massive qu’elle parvient à contrecarrer la propre gravité de l’étoile, l’empêchant de s’effondrer sur elle-même.. Cependant, en montant dans son atmosphère, nous observons quelque chose d’étrange. A sa surface se trouvent la photosphère, la chromosphère et enfin la couronne solaire et cette dernière atteint des températures pouvant dépasser les deux millions de degrés. La plupart des physiciens solaires soupçonnent depuis longtemps que ce réchauffement est dû aux turbulences de l’atmosphère solaire. Ou plutôt: La couronne solaire subit des turbulences en raison des fluctuations de l’interaction entre le champ magnétique de l’étoile et son atmosphère ; Ces turbulences ont tendance à se dissiper, convertissant leur énergie en chaleur.

En particulier, ils font référence aux fluctuations magnétohydrodynamiques à basse fréquence et, bien que cette étude semble renforcer l’explication, elle présente certains problèmes. Par exemple : les observations suggèrent que la dissipation des turbulences qui pourraient chauffer la couronne se produit en réalité un peu plus près de la surface solaire. De même, ces résultats ont permis de vérifier que, bien que les modèles dont nous disposons pour simuler la couronne solaire soient assez précis, ils diffèrent dans certains détails de la réalité. De nombreuses questions restent inconnues, mais cette nouvelle coopération entre agences spatiales peut être décisive pour les comprendre.

NE PAS ÊTRE CONNU :

  • En réalité, ce n’est pas parce qu’un milieu est à haute température qu’il peut être facilement transféré à un autre. Dans le cas des sondes que nous envoyons vers la couronne solaire, bien que celle-ci soit de plusieurs millions de degrés, elle est si clairsemée qu’il y a un nombre relativement faible de particules en contact avec les sondes et le bouclier thermique fait donc face à un problème beaucoup plus petit.

RÉFÉRENCES (MLA) :

  • Daniele Telloni et coll. «Taux de chauffage coronal dans le vent solaire lent». Les lettres du journal astrophysique, 2023.

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