Les prix du pétrole ont augmenté mardi en début de séance en raison des inquiétudes concernant un déficit d’approvisionnement dû à la faible production de schiste aux États-Unis, combinée à des réductions prolongées de la production en Arabie Saoudite et en Russie.
Les contrats à terme sur le pétrole brut américain West Texas Intermediate ont augmenté de 1% à 92,38 dollars, juste en dessous de leur plus haut niveau sur 10 mois, tandis que les contrats à terme sur le pétrole de référence mondial Brent ont augmenté de 0,3% à 94,70 dollars le baril.
La production américaine de pétrole dans les principales régions productrices de schiste devrait atteindre en octobre son niveau le plus bas depuis mai 2023, en baisse pendant trois mois consécutifs, selon l’Energy Information Administration des États-Unis. Ces estimations font suite à la décision de l’Arabie Saoudite et de la Russie de prolonger leurs réductions d’approvisionnement de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année.
Le ministre saoudien de l’Energie, le prince Abdulaziz bin Salman, a défendu ces réductions, affirmant que les marchés internationaux de l’énergie ont besoin d’un approvisionnement réglementé pour limiter la volatilité. Il a également souligné l’incertitude concernant la demande chinoise, la croissance européenne et les mesures prises par les banques centrales pour lutter contre l’inflation.
La hausse des prix du pétrole marque la quatrième séance consécutive de gains et intervient après trois semaines de croissance régulière des prix. La faible production de schiste aux États-Unis a contribué aux inquiétudes concernant un potentiel déficit d’approvisionnement, entraînant une hausse des prix. Il reste à voir comment ces facteurs affecteront le marché global de l’énergie et si de nouvelles mesures seront prises pour réguler l’offre et stabiliser les prix.
Sources:
– CFOTO | Publications futures | Getty Images
– Administration d’information sur l’énergie des États-Unis (EIA)