
Le gouverneur de Floride et candidat républicain à la présidentielle, Ron DeSantis, a dévoilé son plan énergétique, qui vise à soulager les consommateurs confrontés à la hausse des prix de l’essence. DeSantis a souligné la nécessité d’utiliser les ressources disponibles, notamment les hydrocarbures et une industrie automobile sensée. L’un des aspects clés de son plan est l’élimination des obligations pour les véhicules électriques (VE), permettant aux gens d’acheter les voitures de leur choix.
Ces derniers mois, les prix de l’essence ont connu une augmentation significative, avec une moyenne nationale de 3,88 dollars le gallon, soit une hausse de 20 cents par rapport à l’année dernière. Certains États comme la Californie, Washington, le Nevada, Hawaï et l’Oregon connaissent des prix du gaz supérieurs à 4,00 $ le gallon, tandis que d’autres comme le Mississippi, la Géorgie, la Louisiane, l’Alabama et la Caroline du Sud ont des prix moyens inférieurs à 3,50 $.
L’État de Floride, qui abrite DeSantis, se situe quelque part entre les deux, avec des prix moyens de l’essence autour de 3,70 $ le gallon. Bien que les prix de l’essence restent inférieurs à ceux de juin de l’année dernière, lorsque la moyenne nationale était de 5,01 dollars le gallon, DeSantis estime qu’une action immédiate est nécessaire pour alléger le fardeau des consommateurs.
DeSantis a également critiqué la politique énergétique du président Biden, affirmant qu’elle profitait à des pays comme la Chine, l’Iran, la Russie et le Venezuela. Leur objectif est de rétablir la domination énergétique américaine afin de désavantager ces pays. Le plan énergétique de DeSantis vise à soulager les Américains et à réduire leur dépendance au pétrole étranger.
Bien que DeSantis ait pris des mesures pour faire face à la montée du niveau de la mer et aux événements météorologiques extrêmes auxquels la Floride est confrontée, il continue d’afficher une attitude dédaigneuse à l’égard des efforts visant à réduire activement les émissions de gaz à effet de serre. Malgré les risques croissants posés par le changement climatique, lui et d’autres candidats républicains à la présidentielle ont largement négligé cette question au cours de leurs campagnes.
Sources : La Colline