Les prix du pétrole ont grimpé d’environ 2 % aujourd’hui à l’approche d’une réunion très surveillée de la Réserve fédérale américaine pour obtenir des indices sur la politique des taux d’intérêt, tandis que le conflit au Moyen-Orient reste au centre des préoccupations.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 1,68 $, ou 2,0 %, à 86,70 $ le baril aujourd’hui, tandis que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 1,72 $, ou 2,15, à 82,74 $.
La Fed, qui clôturera sa réunion plus tard dans la soirée, devrait largement maintenir ses taux stables.
En Europe, l’inflation en octobre dans la zone euro était à son plus bas niveau depuis deux ans, a montré un chiffre flash d’Eurostat, ce qui laisse penser que la Banque centrale européenne ne devrait pas relever ses taux d’intérêt dans un avenir proche.
La Banque d’Angleterre devrait se réunir demain sur les taux d’intérêt britanniques.
Les hausses de taux d’intérêt visant à maîtriser l’inflation peuvent ralentir la croissance économique et freiner la demande de pétrole.
En Chine, premier importateur mondial de pétrole, l’activité des usines s’est contractée de manière inattendue en octobre, a montré aujourd’hui une enquête privée, s’ajoutant aux chiffres officiels pessimistes de la veille et soulevant des questions sur la fragile reprise économique.
Les prix du pétrole se sont stabilisés hier à la baisse en raison d’une production record de brut américain et de données économiques sombres en provenance de Chine, ainsi que de signes indiquant qu’en dépit de l’escalade du conflit au Moyen-Orient, aucune perturbation évidente des approvisionnements en pétrole ne s’est produite jusqu’à présent.
À Gaza, un premier groupe de blessés a été évacué aujourd’hui vers l’Egypte, ont indiqué une Source et des médias égyptiens, alors que les forces israéliennes poursuivaient leur combat contre les militants du Hamas.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a appelé aujourd’hui les États musulmans à cesser leurs exportations de pétrole et de produits alimentaires vers Israël, exigeant la fin des bombardements de la bande de Gaza, ont rapporté les médias d’État.
S’il n’y a pas d’escalade ou d’autre menace sur la production liée à la guerre, a déclaré Callum Macpherson, responsable des matières premières chez Investec, “le pétrole pourrait avoir du mal à maintenir les prix autour des récents sommets sans le soutien de l’OPEP+ jusqu’en 2024, ce qui rendrait cruciale leur réunion plus tard ce mois-ci”.