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2023, registres des incendies atomiques

Avec une régularité sans faille, le légendaire Udo Dirkschneider livre un nouvel album de son groupe UDO comme il le fait toujours tous les deux ans, et “Touchdown” ne déroge pas à la règle, et c’est déjà son 18ème album depuis 1987 lorsqu’il quitte Accept pour le premier. temps, et en parlant d’Accept, c’est aussi le premier disque à présenter dans ses rangs le bassiste monumental Peter Baltes.

À ce stade, il n’est pas difficile d’imaginer comment sonnerait un nouvel album d’UDO, mais avec la présence de Baltes dans le groupe, on pensait que les choses seraient plus chargées du côté d’Accept, mais il reste au contraire le sentiment indéniable que dans le plus rapide et les chansons les plus dures, un album comme « Painkiller » de Judas Priest continue d’être une grande référence quand il s’agit de faire du Heavy Metal agressif, malgré le fait qu’il soit sorti il ​​y a 33 ans, et cela se voit dès le début avec le dévastateur « Isolation Man ». avec sa double grosse caisse brutale et où l’on souhaiterait un son de caisse claire plus agressif, avec plus de présence, car la prestation de Sven, le fils d’Udo à la batterie, est pour le moins brutale et montre à quel point il a grandi et progressé en tant que batteur. . A 71 ans, la voix forte du petit géant teutonique tient le coup sans problème, merveilleusement secondée par cet éternel écuyer de grandes lignes de basse, l’énorme Peter Baltes, l’un des meilleurs de l’histoire, et le tout scellé par de superbes riffs et solos. du duo composé du Russe Andrey Smirnov et de l’Allemand Dee Dammers, du sang jeune qui fait sonner Udo revitalisé.

‘The Flood’, une chanson inspirée de l’inondation qu’Udo a subie dans sa maison en Allemagne, a un riff et un rythme redevables à ‘Teutonic Terror’ au début, où apparaissent également les refrains martiaux classiques d’Accept, qui sonnent sans équivoque grâce à la voix grave de Baltes ; quelque chose qui se retrouve également dans le plus mélodique ‘The Double’s Dealer Club’, pur Accept des années 80, et le groupe va même plus loin dans le remarquable ‘Fight For The Right’ où ils incluent une mélodie de Mozart dans la section médiane des guitares, quelque chose c’est sûrement une « touche d’oreille » pour le guitariste Wolf Hoffmann, puisque c’est lui qui a commencé à incorporer ces fragments classiques dans les chansons d’Accept dans les années 80 et qui sont devenus une marque de fabrique du groupe.

Au milieu de l’album on retrouve ‘Punchline’, un morceau entraînant mid-tempo plein de mauvaise humeur dans la voix d’Udo, tandis que ‘The Betrayer’ sonne moderne et pourrait être classé dans le Metal Progressif de par ses arrangements et ses polyrythmies de batterie ; se démarquent également les superbes mélodies de guitare de ‘Better Star To Run’, une autre délicatesse mélodique qui sonne comme le meilleur Accept avec Udo de toute une vie, tandis que le rythme martial de ‘The Battle Understood’ et le final et brutal ‘Touchdown’ nous font renvoient à nouveau à Judas, même si dans le dernier nous trouvons également une large section de solos néoclassiques dans la veine de Malmsteen.

Qu’un album classique de Heavy Metal ait un mariage parfait entre Judas Priest et Accept au milieu de l’année 2023 ne peut être qu’une joie pour les fans du style, et comme le titre l’indique, Udo marque un ‘Touchdown’ (équivalent à marquer un but dans le football), avec un autre grand album granitique de pur Metal. Longue vie!

Christian Pavé

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