
Les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau en 10 mois alors que le marché physique se resserre en raison des réductions de l’offre par les dirigeants de l’OPEP+. Le West Texas Intermediate (WTI) a dépassé les 92 dollars le baril, grâce à la hausse des primes pour les barils physiques. Les raffineries peinent à produire suffisamment de diesel en prévision d’une forte hausse de la demande.
Le resserrement du marché a conduit à prédire que les prix du pétrole pourraient revenir à 100 dollars, et le PDG de Chevron, Mike Wirth, fait partie de ceux qui font de telles prévisions. Depuis la mi-juin, les prix du pétrole brut ont augmenté de plus de 30 %, l’Arabie saoudite et la Russie ayant limité leurs exportations afin de réduire les stocks mondiaux et d’augmenter les prix. Les perspectives économiques positives aux États-Unis et en Chine, les deux plus grandes économies mondiales, ont également contribué à la hausse des prix du pétrole.
Les signes de resserrement du marché physique et la hausse des primes pour les barils physiques indiquent une potentielle pénurie d’approvisionnement. Cela a conduit les raffineurs à produire davantage de pétrole pour répondre à la demande prévue, ce qui a encore fait grimper les prix.
Alors que l’économie mondiale continue de se remettre des conséquences de la pandémie de COVID-19, la demande de pétrole devrait augmenter. Ceci, combiné aux réductions continues de l’offre par les pays de l’OPEP+, pourrait favoriser de nouvelles hausses de prix à l’avenir.
En conclusion, les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis 10 mois en raison des conditions d’approvisionnement tendues résultant des réductions de l’offre de l’OPEP+. Les raffineries qui ont du mal à répondre à la demande de diesel ont augmenté les primes pour les barils physiques. Les perspectives économiques positives aux États-Unis et en Chine ont également contribué à la hausse des prix du pétrole. La possibilité d’une pénurie d’offre et d’une augmentation de la demande pourrait entraîner de nouvelles hausses de prix à l’avenir.
Sources : Bloomberg