19 septembre 2023 à 07h00.
La Lune, comme la Terre, est constituée de différentes couches, dont la croûte, le manteau et le noyau. Contrairement à notre planète, le noyau du satellite naturel est constitué de fer et nickelce qui en fait la deuxième lune la plus dense de notre système solaire, après Io, l’une des lunes de Jupiter.
Notre lune possède un noyau interne solide d’un diamètre d’environ 480 kilomètres. Un noyau externe de fer liquide en fusion porte le diamètre total du noyau à environ 660 kilomètres. C’est petit comparé à d’autres corps célestes, comme la Terre, qui ont généralement un noyau qui représente la moitié de leur diamètre total.
Comme l’explique un rapport de Slash Gear, la lithosphère de la Lune est la couche la plus externe et a une épaisseur d’environ 620 milles. Le manteau lunaire mesure environ 839 milles de large, tandis que la croûte lunaire est relativement mince, avec seulement 31 milles d’épaisseur.
Qu’y a-t-il sous la surface lunaire ?
En 2011, la NASA a lancé l’instrument Miniature Radio Frequency (Mini-RF) à bord du Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) pour étudier la Lune. Sa mission initiale était de rechercher de la glace sur la surface lunaire, Mais plus tard, il fit une découverte intéressante.
Le Mini-RF a mesuré une propriété électrique du sol lunaire appelée constante diélectrique. Il a constaté que cette propriété augmentait dans les cratères de un à trois milles de large, mais restait constante dans les cratères de trois à 12 milles de large. Les scientifiques ont lié cette augmentation de la constante diélectrique à la concentration de minéraux métalliques dans les plus grands cratères.
Ces découvertes soutiennent l’idée que sous la surface lunaire il pourrait y avoir des gisements de minéraux métalliques, soulevant la possibilité de futures missions minières lunaires. Ces ressources minérales pourraient présenter un grand intérêt pour l’exploration spatiale et la colonisation lunaire.
