Nanja Heid gagne avec un dessin de machine à coudre – .

syke Beaucoup de bleu, un peu de gris et le tout traité sur un fond de texture inhabituel avec une technique tout aussi inhabituelle, passionnante, invitant à regarder et à réfléchir longtemps – c’est ainsi que l’on peut décrire grossièrement le travail de Nanja Heid. Le jeune artiste l’appelait « l’existence ». Dans sa description de l’image, l’œuvre de 56 sur 93,5 centimètres dit : « Techniques mixtes, dessin à la machine à coudre, acrylique, encre d’imprimerie, encre sur papier Echizen Washi ». a remporté le prix Werner Kühl lors de la cérémonie de remise des prix de cette année.

Le laudateur Bernd Waagemann, membre du conseil d’administration de la Fondation Werner Kühl, y a réfléchi avec diverses hypothèses. Il se sentait rappelé les vaisseaux sanguins ou les cordons nerveux dans le corps, “un travail fragile sur du papier fait à la main”. Nanja Heid elle-même a expliqué qu’elle avait commandé ce papier spécial et très robuste directement au Japon. Le traitement lui-même prend toujours plusieurs jours, car après un passage sous la machine à coudre et l’application de couches de peinture, elle ponce à nouveau le tout puis recommence depuis le début.

“Dessiner des machines à coudre est mon médium”, déclare Heid, qui vient de Savigny en Suisse. Elle vit et travaille comme artiste indépendante à Brême depuis 2016. Elle s’occupe depuis longtemps de ce matériau spécial. Il provient de la région d’Echizen au Japon, où le papier de base est fabriqué, qui a une histoire washi de 1500 ans. Washi est traduit par papier japonais.

En plus du lauréat, 17 autres artistes ont été nominés pour ce prix, dont les images peuvent maintenant être vues dans la salle d’exposition spéciale du musée du district. Dans son allocution de bienvenue, l’hôte Nils Meyer a déclaré qu’il avait fait l’un de ses premiers actes officiels de déplacer cette exposition, qui se déroule traditionnellement dans l’Ackerbürgerhaus, dans le bâtiment principal. Bernd Waagemann a fait un petit tour explicatif avec les invités de l’exposition, bien que plusieurs participants n’étaient pas présents. Les autres se tenaient chacun à côté de leurs œuvres, auxquelles Waagemann a fait de brefs commentaires. “J’essaie de m’adapter à l’oeuvre des artistes, tous très présentables, et d’expliquer tour à tour.” Les jeunes artistes viennent de Syke, de la région locale et de Brême, certains même avec des pays de naissance partout dans le monde, par exemple du Chili, de Turquie ou du Japon. Cela était très évident dans de nombreuses images; les traditions des pays d’origine ont également joué un rôle.